This study analyzes the meaning of the first article of faith: In the biblical message the unique and true God appears as the ultimate principle of all realities, as the object of the religious sense of all people, as the 'deus ignotus', creator of the universe and provident father of the human race, who, as the 'deus revelatus' manifests himself as the God of Israel, Lord of the covenant and Father of Jesus . Taking into account the Gospel message on (...) the all-powerful God as loving Father, the article studies the theological tradition of the Church, the symbol of whose faith begins with the words: Credo in unum Deum Patrem omnipotentem. God the Father emerges, in the affirmation of Denys of Rome, in the Symbol of the Apostles, in the faith of Nicea and in other documents of Church tradition, as the absolute and infinite reality, transcendant and personal, 'ingenitus aeternus', Principle without principle of the intrinsic divine life and of the history of salvation. The Church language, denying gnostic dualism, identifies the creator God of the old covenant with the merciful Father of the new salvific dispensation. Against patripatian Sabellianism the tradition affirms the distinction between the 'Pater ingenitus' and the only begotten Son. In order to overcome the challenges of modernity and the loss of consciousness regarding the difference between Creator and creature, the Councils of Vatican I and II remain faithful to the 'regula fide. (shrink)

L'étude aborde la question de la méthode théologique, en considérant sa nature et sa typologie, ses possibilités et ses limites, ainsi que les conditions de sa légitimité devant les instances du «depositum fidei». On attribue une importance spéciale à la tension de fond entre l'usage de la méthode kérygmatique et de la méthode dialogale dans la théologie du passé, mais surtout dans le débat actuel, spécialement entre divers courants de la théologie de la transcendance, telles les «théologies de la parole» (...) et la «méthode de corrélation», ou encore entre les «théologies du mystère» et la «méthode transcendantale». Pareille tension s'aggrave dans les «théologies de l'immanence», telles les théologies de la «mort de Dieu» ou les «théologies de l'histoire», ou entre les «théologies de la modernité» et certaines «théologies de la praxis». A la fin de ce panorama du pluralisme méthodologique actuel, on formule certains principes fondamentaux sur le problème débattu. Finalement, on considère le caractère obligatoire du «depositum fidei» comme instance théologique définitive. (shrink)

La «question de l'Inconditionné» est développée par Paul Tillich dans une Religionsphilosophie pensée comme Logique de la raison religieuse et comme Théorie du sens, dans une perspective théonome. La présente étude analyse le projet du premier Tillich, après l'avoir situé en relation au paradigme de la Modernité. Tillich mène un double combat, face à l'«hybris religieuse» de l'hétéronomie et à l'«hybris culturelle» de la pure autonomie. Partant de la tension fondamentale entre identité mystique et différence éthique, le projet de Tillich (...) souligne l'aspect paradoxal et dialectique de la religion, son vouloir d'atteindre le contenu inconditionné à travers des formes conditionnées, sa résistance à être pur objet et concept d'une science. Dépassant le paradigme de la Modernité, Tillich construit une Philosophie de la Religion située dans le système des sciences, mais non fondée sur le conditionné, mais au contraire sur l'Inconditionné. Les éléments et catégories du religieux sont soumis à l'analyse à travers un processus méthodologique complexe, critique et dialectique, intuitif et vital; est ainsi formulée l'unité de sens entre le fondé, le fondant et le fondement ultime qui soutient tout. La dialectique du sacré et du profane, du divin et du démoniaque, de la foi et de l'incrédulité, de Dieu et du monde, est éclairée dans la perspective théonome; d'où est surpassée la pure autonomie, en lutte avec l'hétéronomie religieus. (shrink)

The article investigates the language of the faith of the Church on the mystery of God. It analyzes its origin and typology, its specificity and ecclesial meaning, its ecumenical relevance, its logical coherence and its theological actuality. It follows the definitions and declarations of the Magisterium while placing the doctrine within the bi-millennial history of Trinitarian theology. The study underlines the importance for the unity of the Church of the formulation of the faith which in adoring the inseparable Trinity proclaims (...) the Holy Monarchy - origin of the divine life and of the sacramental economy - of the eternal, unbegotten Father, principle of the whole deity. After having followed the efforts made by the first apologists to sketch out the language of the ineffable mystery, and the various models of trinitarian language, the study exposes the language used by the councils in East and West: Nicea I and II, Constantinople I to III, Lateran I to IV, Lyons II to Florence, Vatican I to II, so as better to formulate the principles which articulate the rule of faith of the Church. The logic of the ecclesial language is resumed in propositions concerned with the main affirmations of faith and the proclamation of the mystery. The first propositions treat the knowability of the mystery, the possibility of its verification and the dialectic of its language. The main propositions refer to the three divine hypostases, Father, Son and Spirit, in the economy of salvation and in. (shrink)